samedi 23 janvier 2016

INTOX ! DÉSINFORMATION !

Comme sous la transition et comme pendant le putsch du général Diendéré, des individus travaillent à la propagande pour semer la confusion au sein de l'opinion publique.

Le document ci-joint circule sur les réseaux sociaux comme étant un mandat d'arrêt officiel lancé par les autorités burkinabè contre le chef d'Etat major Ivoirien.

Ce document est un faux qui vise à faire monter la tension entre populations de deux pays frères et amis.

Merci a tous de rester sereins, vigilants et de collaborer étroitement avec les forces de défense et de sécurité pour que les ennemis du Burkina soient mis hors d’état de nuire rapidement.


https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208278282744816&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater

mercredi 20 janvier 2016

SORTIES MÉDIATIQUES DE NOSTALGIQUES DU RSP

Après Juliette Bonkoungou, 3ème Vice-président du bureau de l'Assemblée nationale sur Radio Omega, après le professeur Abdoulaye Soma, conseiller politique du Premier ministre de transition Isaac Zida et actuel conseiller du nouveau Premier ministre Paul Kaba Thieba qui a affirmé sur RFI que « le démantèlement du régiment de sécurité présidentiel (RSP) a affaibli notre dispositif sécuritaire », c'est au tour du général de corps d'armée Emmanuel Beth, ancien Ambassadeur de France au Burkina de regretter la dissolution du RSP dans une interview sur RFI aujourd’hui 20 Janvier 2016:

«Du temps du président Compaoré, il y avait en place un système de renseignement, d'information et de sécurité qui permettait d'anticiper sur ce genre d'événements (les attaques terroristes) ... il y avait de fait d'une part une bonne surveillance du territoire notamment des frontières et puis également une bonne coopération avec la France dans ce domaine, très efficace. »

«Dans la suite de la transition, on a assisté à des règlements de compte, des limogeages d'autorités militaires et ceci a pu provoquer une perte de capacités et le démantèlement du RSP a pu contribuer à ce qu'on a pu constater sur le terrain dans la nuit de vendredi à samedi. »

«... il est dommage d'avoir sacrifié des compétences et les capacités de cette unité de manière brutale. »

L'ancien ambassadeur confiera avoir eu un contact après les attentats avec Blaise Compaoré (sous le coup d’un mandat d’arrêt international) pour lui exprimer toute ses pensées.


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mardi 19 janvier 2016

JE DOIS CHANGER (1)


Ils ont réussi à me convaincre que mon pays est tellement pauvre qu'il n'est pas envisageable de vivre sans l'aide extérieur. Ce qui fait que si on arrive à survivre plus ou moins c'est grâce au Fonds Mondial, banque mondiale, FMI, Qatar Charity ... Comme si le Burkinabè était une charge pour l'humanité.
Malgré cela, je n'ai pas intérêt à tomber sérieusement malade parce que je risque soit de trépasser dans un couloir d'hôpital soit de m'en sortir complètement ruiné par les frais médicaux.
Malheureusement je n'ai pas réussi à éviter à mes enfants l'école publique sous paillote au milieu du quartier non loti avec des enseignants démotivés.
On ne peut pas dire que je suis un misérable mais quelques fois quand c'est dur, je vais m'aligner pour prendre les vivres du CONAGES.
Je mène ma petite vie loin des problèmes, je ne suis pas sorti le jour de l'insurrection (sauf pour aller ramasser un sac de riz), je suis resté chez moi durant le coup d’État du RSP, je n'ai pas voté le 29 novembre.
Les jours fastes, je ne peux m'empêcher d'aller m'asseoir au maquis savourer une bière, la musique à fond malgré le deuil national et le couvre feu qui me surprend toujours avant que je ne conclue avec la serveuse.
La vie est trop dure, l'argent est rare alors il faut le chercher en permanence et je suis pressé; Alors pas de temps à perdre à s'arrêter au feu rouge. Et là, téléphone au guidon de ma moto sans plaque qui fume, je n'ai plus peur, je me sens libre, fort, rapide, puissant. Gare au policier qui va me siffler.
Le 31 décembre à minuit, j'ai fait sauter des pétards juste pour me défouler. Histoire de bien commencer l'année. Quel mal y a-t-il à cela? C'est pas l'argent de quelqu'un.
Mais depuis que trois gamins pseudo djihadistes ont attaqué une avenue de Ouagadougou causant mort et désolation, je suis de plus en plus inquiet.
Je suis préoccupé parce que les perspectives économiques sont mauvaises. C'est en tout cas, ce qu'on ne cesse de raconter à la radio : les investisseurs étrangers risquent de plier bagage et les projets vont fermer, les mines vont licencier alors que je voulais justement déposer un dossier là bas.
Je m'inquiète, j'ai encore plus peur du lendemain. Déjà qu'avant je n'étais pas tranquille à cause de l'insécurité ambiante. J'avais peur de me faire braquer en rentrant tard chez moi, peur de voyager à cause des coupeurs de route, peur des cambrioleurs la nuit venue ...
Alors je prie pour ne pas me retrouver au mauvais moment au mauvais endroit et de prendre une balle perdue, je prie pour que les gangsters visitent la maison de mon voisin plutôt que la mienne ...
Ce n'est pas simple de vivre dans cette insécurité sociale permanente, cette peur de manquer à tout moment d'argent, de nourriture, de carburant ...
Mais les choses changent, le président a changé, le gouvernement a changé.
Ma vie va-t-elle changer? en mieux, en pire?
D'ailleurs les choses peuvent-elles être pire?
(A suivre ...)

https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10208250376127168

MANDAT D’ARRÊT CONTRE SORO GUILLAUME : LE PRESIDENT IVOIRIEN DRAMANE OUATTARA SOUHAITE RÉGLER L'AFFAIRE A L'AMIABLE

Communiqué de la présidence de la république de cote d'ivoire :

" La République de Côte d'Ivoire a reçu, d'Interpol Côte d'Ivoire, un mandat d’arrêt international, transmis par Interpol Burkina Faso, à l’encontre de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire.

La Présidence de la République de Côte d'Ivoire s'étonne que ce document, qui vise le Président de la deuxième Institution de la République de Côte d'Ivoire, ait été émis au mépris des règles et des us et coutumes en la matière.

Au regard des liens séculaires d'amitié et de fraternité qui unissent nos deux pays et nos deux peuples, la République de Côte d'Ivoire, tient à réaffirmer sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique dans le respect des accords qui nous lient, afin d'éviter tout différend entre nos deux États. "

Fait à Abidjan, le 18 janvier 2016


https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208248322155820&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater

dimanche 3 janvier 2016

NAB, NATAMA ET MOI

Le 14 octobre 2015, dans un article publié sur son blog, le journaliste Newton Ahmed Barry (NAB) affirmait que "Basic Soul s’octroie des droits et se croit tout permis. Il désigne à la vindicte populaire qui il veut. Il aiguillonne les vandales vers les domiciles de ceux qu’il désigne comme « ennemi de la transition ou en train de comploter contre la transition » ; " Basic Soul a une attitude et un comportement inacceptable et qu’on ne peut pas tolérer au risque « d’entériner sous la transition aussi des privilèges de l’ancien régime ". Partant de là, NAB sollicitait des poursuites contre moi.

Chose qu'il réaffirmera le 12 décembre 2015 dans une sous-chronique intitulée "les décorations « coura-coura » du Faso".
Le journaliste de l'hebdomadaire l'Evènement assurait que je n'ai fait qu’animer une page de haine contre tous ceux qui ne pensaient pas comme moi et que je me suis particulièrement illustré par un "appel au crime contre Jean Baptiste Natama, dont une partie de la maison a été incendiée"

NAB s'indignait du fait que la république m'ait attribuée une médaille "surtout quand il est sous le coup d’une procédure de justice. Il n’est pas possible de laisser Basic Soul impuni. Ce qu’il a fait est très grave. Il ne peut pas y échapper. La justice ne peut pas laisser faire sans se décrédibiliser."

Voici les sérieuses accusations auxquelles je fais face de la part de NAB et de quelques autres partisans de Jean Baptiste Natama, candidat malheureux à la présidentielle de 2015. Je n'y avais jamais répondu publiquement pour me disculper parce que :

1 - Je croyais qu'une telle procédure judiciaire était effectivement en cours et j'attendais donc d'être interpellé d'un moment à l'autre;

2 - Je voulais éviter une escalade inutile et des déballages qui n'auraient pu être que préjudiciables à la bonne tenue de la campagne électorale de Natama;

3 - Je me doutais qu'y répondre sous la transition pouvait laisser croire que je bénéficiais effectivement d'une protection et d'une impunité de la part des autorités de la transition.

A présent que la transition est derrière nous et que les soutiens que l'on me prêtent ne sont plus aux affaires, je m'en vais rétablir un certain nombre de vérités. Mais avant, j'aimerais signifier que j'ai été réellement peiné du vandalisme perpétré contre le domicile de Natama et que je désapprouverai en tout temps et tout lieu ce genre d'acte attentatoire à la sécurité des biens et des personnes.

Ceci dit, je me permets un certain nombre de rappels nécessaires pour édifier le lecteur avant d'en venir aux "charges retenues contre moi" par mes contempteurs. 

Jean-Baptiste Natama, né le 30 août 1964, est un officier de l'armée burkinabè qui, pour des raisons obscures, a été radié de l’armée en 1990. Par la suite en 2008, le président Compaoré a signé un décret n°2008-141/PRES/PM/DEF reconstituant sa carrière et il est passé ainsi de sous-lieutenant directement à Lieutenant-colonel. Il continuera d'exercer  dans l'armée jusqu'à obtenir le grade de Colonel.

Actif dans l'administration civile, il assure de 2002 à 2004 la fonction de conseiller technique au  Ministère  des  Affaires Étrangères puis de 2006 à 2013, il dirige le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) rattaché à la présidence du Faso. Le 15 octobre 2012, le colonel Natama est nommé Directeur de cabinet de la Présidence de la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba.

Ce parcours professionnel certes brillant est toutefois en porte-à-faux avec les propos que le colonel Natama a tenu d'une part le 23 juin 2015 : "Blaise Compaoré a été victime d’un aveuglement que j’ai toujours combattu. ... Mon opposition et ma résistance ont commencé dès le 15 octobre 1987". 
http://lepays.bf/jean-baptiste-natama-candidat-a-la-presidentielle-blaise-compaore-a-ete-victime-dun-aveuglement-que-jai-toujours-combattu/

Et d'autre part le 18 août 2015 : "Aucun de ceux qui promettent monts et merveilles au peuple aujourd'hui n'a démissionné pour protester contre les crimes politiques et économiques qui étaient commis." 
http://www.natama2015.com/pour-le-changement-et-la-renaissance-du-faso/ 

Par ailleurs, quelques incohérences sont notables dans sa biographie officielle lorsque par exemple il apparait qu'il a été, à 19 ans, membre du Conseil national de la révolution dirigé par Thomas Sankara. 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Natama

Anticipant l'après 2015, le colonel Natama a suscité la création de la Convergence citoyenne pour la renaissance du Faso (CCR-Faso) née le 27 avril 2014 avec comme coordonnateur national Ben Youssouf Minoungou. 
http://www.burkina24.com/2014/05/17/la-convergence-citoyenne-pour-la-renaissance-du-faso-a-la-reconquete-des-valeurs-morales/

Dans la même lancée un groupe de jeunes actifs sur les réseaux sociaux créé une page Facebook  «2015: Jean-Baptiste Toubo Tanam Natama, ton peuple te réclame». Faussement surpris par l’ampleur de l’engouement suscité autour de sa personne Natama dira être en attente de faire connaissance avec les initiateurs de cet appel. 
http://www.burkina24.com/2014/01/08/jean-baptiste-natama-candidat-en-2015-jen-ai-le-dr

Puis vint l'insurrection. Quelques temps après la chute de l'Assemblée Nationale le 30 octobre 2014, certains insurgés sur place à Ouaga, reçurent des appels téléphoniques de Natama désirant s'enquérir de la situation et informer de sa volonté de rentrer au pays. Une attitude que beaucoup ont jugée opportuniste d'autant plus que Natama s'inscrivait d'office dans une logique de prendre la tête de la transition et avait engagé d'ores et déjà des démarches dans ce sens.

Il a ainsi rencontré un colonel du cercle de Zida pour plaider sa cause auprès des militaires. Ce dernier lui aurait opposé une fin de non recevoir de même qu'un jeune président de parti politique qu'il a rencontré pour plaider au niveau de l'ex CFOP. La classe politique pouvait difficilement adouber quelqu'un qui n'avait jusque là montré le moindre signe de soutien à la vague de contestation contre la mise en place du sénat et ensuite contre le projet de modification de l'article 37. Pendant son exercice à la présidence de l'Union Africaine, plusieurs leaders de l'opposition se souviennent que Natama n'a pas été particulièrement coopératif quant aux demandes d'audience du CFOP et ses louvoiements sur le dossier du changement anticonstitutionnel en préparation par Blaise Compaoré.

Natama a donc revu sa stratégie en suscitant la création d'un parti politique pour porter sa candidature à l’élection présidentielle de 2015. C'est ainsi que la Convergence patriotique pour la renaissance / Mouvement progressiste (CRP/MP) a été créée le 17 janvier 2015 et a obtenu son récépissé le 16 avril. alheureusement, environ deux semaines plus tard, le 4 mai 2015, 7 militants dont le secrétaire national, Amadou Tapsoba ont démissionné du parti pour protester, selon eux, contre ses accointances avec l’ex-majorité et l’ambition de vouloir perturber la transition. 

« Nous avons quitté le parti parce qu’il est de connivence avec l’ancien régime. (…). « Notre Secrétariat exécutif national est une poubelle qui a accueilli des gens du régime déchu.» Les démissionnaires reprochaient au parti d'entretenir une accointance avec la NAFA, le CDP, l’ADF/RDA et des réseaux de Blaise Compaoré. Pour eux, il est inconcevable qu’un parti d’obédience sankariste entretienne de tels liens. 
http://lefaso.net/spip.php?article64550

La situation se serait détériorée davantage au moment des discussions sur le projet de loi portant modification du Code électoral et selon le secrétaire national : « Certaines personnes de notre parti se sont associées à des jeunes de la NAFA et du CDP, le 7 avril, jour du vote pour dire non au vote. » Ces jeunes de la CRP/MP auraient notamment distribué des tracts et manifesté devant le Conseil national de la transition.
http://www.burkina24.com/2015/05/04/burkina-jean-baptiste-natama-perd-du-soutien/

La CRP/MP fera parler d'elle de nouveau lorsqu'elle se retirera de la convention des sankaristes le jour même du démarrage des travaux le 16 mai 2015 parce que Natama n'avait pas été désigné candidat unique pour la présidentielle. Selon Palé Suzanne, deuxième secrétaire, « Quand on allait à cette convention, il était convenu dans les coulisses que c’était notre candidat Jean-Baptiste Natama qui allait être retenu.» 
http://www.burkina24.com/2015/05/17/convention-des-partis-sankaristes-la-cprmp-de-natama-fait-defection/

N'empêche, le colonel Natama se repliera sur la CRP/MP en répondant à l'appel du parti au cours de la rentrée politique du Collectif Natama 2015 le 6 juin 2015 : «Oui, me voici avec vous, à vos côtés! Et je vous affirme mon engagement ferme et sans faille».
Pourtant Natama fera cavalier seul pour les élections en se déclarant candidat indépendant. Les prétendants du parti pour les législatives connaitront alors une cuisante débâcle électorale.

Le décor ainsi planté, venons-en à mon apparition dans tout cet imbroglio.

Le 16 septembre 2015, jour du putsch du général Diendéré, le colonel Natama publie ce message fort intrigant : «Les autorités de la transition par leur compromission et tricherie face aux principes de justice et de neutralité ont mis en péril le Burkina Faso ... une fraude électorale était en préparation dans les état-major de certains partis politiques». 
http://ouaga24.com/crise-au-burkina-les-autorites-de-la-transition-ont-mis-en-peril-le-burkina-faso-natama/

M'étant personnellement inscrit dans la résistance contre le coup de force, mon sang n'a fait qu'un tour surtout que ce que je lisais ressemblait fortement au contenu des communiqués du Conseil National pour la Démocratie (CND): « Le régime de transition s’est progressivement écarté des objectifs de refondation d’une démocratie consensuelle » ...  « La récente découverte d’une tentative de fraude ... nous amène à avoir des doutes sérieux sur la fiabilité du fichier électoral de notre pays. » 
http://www.fasozine.com/cnd-13-partis-en-soutien/

Je me souvins également de la déclaration du colonel Natama le 23 juillet 2015 : «Le RSP est un corps d'élite comme il en existe dans tous les pays du monde. ... Dans l'intérêt de la paix, de la sécurité et de la stabilité nationale, il convient donc de maintenir ce corps .... ». 
http://mutationsbf.net/index.php/interviews/310-je-ne-suis-pas-candidat-des-multinationales-jean-baptiste-natama-candidat-a-la-presidentielle-de-2015

Et c'est en ce moment sans doute que je commis un impair en relayant sur ma page facebook une information faisant état de connivence entre le colonel Natama et le général Diendéré au point que ce dernier l'aurait retenu pour faire partie de son gouvernement de putschistes. J'ai partagé l'information de bonne foi pensant contribuer à éclairer l'opinion quant aux soutiens réels sur lesquels nous pouvions compter dans un contexte ou les balles assassines de l'ex RSP fauchaient régulièrement les résistants.

Mon alerte sur le colonel Natama n'avait nullement pour objectif d'appeler au saccage de son domicile et je défie quiconque d'exhiber un document allant dans ce sens. D'ailleurs plusieurs autres attaques ont visé les domiciles de Diendéré, Salif Diallo, Léonce Koné, Simon Compaoré, le studio de Smockey ... Le colonel Natama a été la seule personne qui a vu des éléments du RSP aller sécuriser les accès à son domicile afin de limiter la propagation du feu selon ses propres propos rapportés dans L'Observateur Paalga.

Le rapport d'enquête sur le putsch a mis en cause des complices tapis un peu partout y compris au gouvernement (colonel Sidi Paré), dans la presse (Damiss de l'Observateur et Caroline de BF1), l'armée (général Bassolé, colonel Bamba), le milieu des affaires (Kone Sangoussi, PCA de Atlantique Banque et Karim Traoré de Perfectum Afrique), le milieu judiciaire (Mamadou Traoré, bâtonnier de l'ordre des avocats), et évidemment le milieu politique avec le contingent le plus élevé. Le colonel Natama n'a fort heureusement pas  été cité dans ce rapport et c'est tout à son honneur.

Pour finir, j'aimerais rassurer tout un chacun que contrairement aux allégations de Newton Ahmed Barry, je n'ai jamais désigné quiconque à la vindicte populaire. Je n'ai jamais aiguillonné des vandales vers le domicile de personne. Je n'ai jamais animé une page de haine.

Par conséquent, je ne fais l'objet d'aucune procédure judiciaire; Peu importe les invectives de NAB qui estime qu'il n'est pas possible de me laisser impuni et que je ne saurais échapper à la justice au risque que celle-ci se décrédibilise. 
Voilà, point barre.

https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10208147153746673&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater