vendredi 28 août 2015

LA VILLE DE DJIBO ATTEND IMPATIEMMENT L'INVALIDATION DE LA CANDIDATURE AUX LEGISLATIVES DE SON ANCIEN MAIRE


Les populations de la province du Soum exigent l'invalidation de la candidature pour les législatives de l'ancien maire Dicko Oumarou qui est tête de liste CDP. Jusque là en effet, les decisions rendues par le conseil constitutionnel ne l'ont pas écarté de la course électorale.
Il est notoirement reconnu que Dicko Oumarou, qui détient le record de longévité de maire au Burkina, en tant que secrétaire General provincial du CDP a bel et bien soutenu le projet de modification de la constitution.
Par ailleurs l'ancien maire de la commune de Djibo pendant plus de 20 ans est accusé de faits graves de corruption et de détournement notamment dans les affaires de lotissement.
De nombreuses plaintes contre sa gestion sont déposées auprès du préfet et n'eut été la vigilance du Haut commissaire, Mohamed DAH, une réserve publique administrative, d’une superficie de plus de 3 ha, située au secteur N° 4 de la ville de Djibo aurait été vendue à un riche commerçant local a 13 000 000 F CFA dont une avance de 3 000 000 FCFA déjà versé.
L'ancien conseil municipal de Djibo etait composé de 66 conseillers dont 52 élus sous la bannière du CDP. Toutefois, si jamais l'invalidation de la candidature de Dicko Oumarou ne passe pas, il faudrait que la population de Djibo se prepare à le sanctionner sévèrement dans les urnes.

28 août, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10207330419848836&set=a.10201565207842139.1073741834.1535855658&type=3

jeudi 27 août 2015

LE BURKINA A BEL ET BIEN ÉCHAPPÉ A UN COUP D’ÉTAT MILITAIRE LE 28 JUIN DERNIER, SELON COURRIER CONFIDENTIEL


L'édition N° 90 du 25 aout 2015 de Courrier Confidentiel revient sur l'affaire du "vrai-faux complot" contre Zida et revèle, sur la base de temoignages de miliaires du RSP, qu'en realité, «une tentative de putsch a bel et bien été déjouée le 28 juin 2015, lors du retour du Premier ministre Yacouba Isaac Zida de Chine Taiwan».
L'avion du PM devait être abattu à la rocket à son atterrissage sur le tarmac de l'aéroport de Ouagadougou. Et le Président Kafando déporté ensuite dans son village. «Une junte militaire, dirigée par un jeune capitaine du RSP, devait ensuite être installée au pouvoir».
Tout est parti d’une communication téléphonique interceptée quelques jours avant le retour du PM par les services de renseignement avec un message bien clair : "tout devait être bien planifié afin qu'à l’atterrissage du PM, l'avion soit abattu. Pour cela, un groupe de 26 personnes est allé s'entraîner aux tirs, quelques jours avant, vers Laongo.
Pour les concepteurs du coup, Kafando etant un civil et d'un âge assez avancé, ne constituait aucun danger. Le vieux Kafando allait être deporté dans son village et les nouveaux hommes forts prendraient le pays en main. Le chef de la junte qui devait prendre la pouvoir est un certain capitaine D.
Mais la tentative de putsch découverte, le vol du PM a été retardé de plusieurs heures et Il est décidé de le faire atterir, avec les autres passagers, à la base aérienne 511 au lieu de l'aéroport de Ouaga. Et le coup a été ainsi dejoué.
La décision est ensuite prise de convoquer tous les officiers du régiment à la gendarmerie pour les entendre. Sentant venir le danger, les officiers du RSP organisent une contre offensive et mettent la troupe en branle en faisant courir la rumeur qu'il s'agissait d'une tentative d'arrestation des chefs du RSP et de la dissolution imminente du régiment.
Certains militaires soupçonnés d'être proche du PM ont été arrêtés et enfermés au camp Naaba Koom II. Une douzaine d'entre eux, détenus au sein du camp n'ont été libérés que le 2 aout dernier. Certains d'entre eux présentent des signes inquiétants de maladie.
Lire l'intégralité dans le Courrier International.
Voilà en resumé ce que le président Kafando désignait comme "pire crise à laquelle notre pays a échappé" en indexant les "aventuriers mus par les forces du mal".
Le Burkina revient de loin.

27 août, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10207320841809391&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

mercredi 26 août 2015

LE CDP PASSE EN MODE DÉSOBÉISSANCE CIVILE ET DÉFIE LES INSTITUTIONS RÉPUBLICAINES. DE PROCHAINES VIOLENCES NE SONT PAS EXCLUES.



Au cours d'une conférence de presse du CDP et des partis de l'ex majorité ce mercredi 26 aout 2015, on apprend que le parti de Blaise Compaoré ne participera pas aux élections tant que le Conseil constitutionnel ne revient pas sur sa décision.
Les anciens dignitaires appellent également leurs militants à la désobéissance civile sur toute l'étendue du territoire.
Vous comprenez mieux maintenant pourquoi Djibril Bassolé a mis sa famille à l'abri en France?

26 août, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10207313526746519?pnref=story

LA JEUNESSE DU CDP N'ACCEPTE PAS LA DÉCISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL


"Comme promis, en tant que légaliste nous prenons acte de la décision du CC et nous nous inclinons soucieux de la préservation de la paix." Gilbert Noel Ouedraogo, président de l'ADF/RDA a pris acte de la décision du conseil constitutionnel et s'engage à la respecter.
Au contraire du coté des partisans du CDP, c'est l'escalade qu'on prône :
" Bonjour Camarades, Vous avez toutes et tous suivi la dernière décision inique du conseil constitutionnel qui a exclu plusieurs de nos candidats aux prochaines élections légslatives; en violation flagrante du droit.
Camarades, face à cette imposture savamment orchestrée par un groupuscule tapis dans l'ombre , restons encore mobilisé et déterminé plus que jamais. Attendons la conduite à tenir du parti et de l'ex- majorité.
En tout état de cause, un tel déni de justice de saurait être accepté.
Jeunesse Cdp Nouveau, vieux, femmes du Cdp Nouveau, nous devons nous lever comme un seul Homme ET DIRE NON, NON ET NON A L'EXCLUSION
TROP C'EST TROP. "
Pas étonnant après les propos du président du parti CDP : " S'il y a exclusion, il n'y aura pas d’Élections ici. J'ai soutenu la révision de l'article 37 et je serai candidat ... qui peut m'empêcher d'être candidat? "
Après donc le rendu de décision, des groupuscules de jeunes ont tenté dans la nuit d'ériger des barrières et de mettre le feu à des pneus sur la voie publique. Mais ils ont vite déserté leurs positions dans les quelques points (route Saaba, Circulaire ...) et tout est calme ce matin.
On apprend par ailleurs que le Coordonnateur National du Mouvement/Plus Rien ne Sera Comme Avant (M/PRSCA), Idrissa NOGO, a été victime d’un cambriolage à son domicile dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 août 2015.
Les événements seraient-ils liés? Tenteraient-on dfe l'intimider pour empêcher le sit in de son mouvement devant le siège du CprévuDP demain jeudi 27 aout à partir de 7H au siège du CDP.

26 août, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207311961547390&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

A L'ORIGINE ÉTAIT LA LOI CHÉRIF


On peut estimer que le conseil constitutionnel a dit le droit mais il ne faut pas occulter que sans la loi chérif, le Burkina Faso aurait eu du mal à mettre pour un temps en congé politique tous les indélicats apprentis tripatouilleurs de constitution, tous les "nostalgiques néoconservateurs, velléitaires trublions et sycophantes grabataires". La voie judiciaire ne pouvait pas prospérer en raison des résistances internes dans le système judiciaire qui allaient nous conduire vers des procès marathon interminables et compromettre tous les délais.
« La transition solde les comptes avec les vaincus des 30 et 31 octobre 2014. Arrestations par-ci, modification des lois par-là, le maillage répressif se met en branle. Le plus significatif reste quand même la loi votée par le CNT le 7 avril dernier. » http://www.evenement-bf.net/spip.php?article1099
C’est par ces mots que le journaliste Newton Ahmed Barry (NAB) a débuté la rédaction d’un article axé sur la diabolisation de la loi portant révision du code électoral.
« La loi Cherif, c’est mort. La CEDEAO, par sa décision du 13 juillet vient de lui célébrer de belles funérailles. L’État. Burkinabè n’a d’autre choix que de s’incliner au risque de paraitre comme un Etat voyou. » http://netafrique.net/la-cedeao-a-tue-la-loi-cherif/
C’est le commentaire réjouissant que fera NAB par la suite lorsque la cour de la CEDEAO a outrepassé ses prérogatives et rendu une décision contraire au droit.
« C’est une douche froide pour tous les insurgés qui avaient cru que leur volonté exprimée dans le nouveau code électoral, adopté par le CNT en sa séance du 7 avril, était inattaquable du fait de leur souveraine volonté. C’était la volonté du peuple des insurgés et aucune autre institution ne pouvait ou ne devait s’y opposer. … Que eux-mêmes sont si englués dans l’intolérance qu’ils ne font plus attention aux voix discordantes.» http://www.evenement-bf.net/spip.php?article1204.
NAB n’a jamais cessé d’attaquer la loi et ceux qui l’ont appelée de tous leurs vœux.
NAB s’est même servi du rapport de Crisis Group sur la loi chérif comme épouvantail : « avec son adoption la transition s’est mise en difficulté et a créé les conditions de trouble pour les élections à venir en injectant le venin de l’exclusion politique dans un pays attaché au multipartisme et à la concertation ». https://netafrique.net/international-crisis-group-epingle-…/
Bref.
Un autre évènement tout aussi important est passé quasiment inaperçu, c'est l’adoption de projets de loi hier soir par le CNT. L’une portant organisation, composition, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, et l’autre relative au statut de la magistrature. La plénière a connu la présence de Joséphine Ouédraogo, ministre de la Justice mais surtout d’une présence record de 75 députés qui ont adopté à l’unanimité les lois en question.
Les réformes introduites visent à affirmer davantage l’indépendance de la justice, la rendre crédible et accessible à tous. A terme, l’objectif est de rendre effective la séparation des pouvoirs. http://lesechosdufaso.net/conseil-superieur-de-la-magistra…/
Comme on le voit, le CNT tourne à plein régime et ces délibérations nous permettrons de nous réconcilier à terme avec la justice et de bâtir sur ce socle un véritable état de droit démocratique.
On peut épiloguer longtemps sur les implications sécuritaires de la décision du conseil constitutionnel, on peut craindre une réaction irrationnelle propice aux troubles à l’ordre public de la part des personnes qui viennent d’être exclus.
On peut tout envisager sauf que le peuple n'a pas oublié pourquoi il est sorti le 30 et le 31 octobre 2014 pour chasser Blaise Compaoré.
Il n’y aura pas une insurrection-bis ou inversée.
Ceci dit en passant ...
On apprend par ailleurs que la famille du général-candidat à la présidentielle, Djibrill Bassolé, serait arrivée hier 25 août en France. Son épouse aurait été aperçue à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaule avec certains des enfants.
Ceci dit en passant ...
Si vous êtes Kassoum Kambou, n'oubliez pas d'être également Chérif Sy.

26 août, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10207303024043958:1

mardi 25 août 2015

LA LISTE COMPLETE DES PERSONNES DECLAREES INELIGIBLES AUX ELECTIONS LEGISLATIVES DU 11 OCTOBRE 2015


- "Candidats sur les listes nationales et provinciales du CDP et qui ont tous signé un appel adressé au Chef de l’Etat le 13 septembre 2014 afin de convoquer un référendum pour modifier l’article 37" :
1- TAPSOBA Achille Marie Joseph,
2- BOUDA Boubacar,
3- POODA Anicet,
4- DERME Salam,
5- SEGDA Bila Gérard,
6- YAGO Aboubakar Alpha,
7- KARFO Kapouné,
8- KAGONE Hamadé,
9- THIOMBIANO Michel,
10- SANNOU Boubakar,
11- DALA Jean-Baptiste,
12- KONE Léonce Siméon Martin,
13- SOURWEMA NoëI,
14- SAWADOGO Zambendé Théodore,
15- ZOMA Jérôme,
16- DAYAMBA Dahanli,
17- TRAORE Djingri,
18- ONADJA Kanfido,
19- TRAORE Lacomi Lorcendy,
20- KOMBOIGO Wend-Venem Eddie Constance Hyacinthe,
21- DABIRE Naba,
22- DIENDERE/DIALLO Fatoumata,
23- TRAORE NIGNAN/YAGO Pauline,
24- KYEMTORE/KAMBOU Yéri Adèle,
25- OUEDRAOGO Catherine.
- "Candidats sur les listes provinciales de l’ADF/RDA, anciens députés ayant soutenu publiquement la modification de l’article 37, notamment le 23 octobre 2014, date à laquelle le Secrétariat exécutif national de leur parti a décidé à l’unanimité d’appeler les députés du groupe parlementaire de l’ADF/RDA à soutenir le compromis trouvé au sein de la majorité et le 25 octobre 2014 au stade du 04 août au cours d’une réunion du bureau politique national de l’ADF/RDA, l’appel au soutien en vue de la modification de l’article 37 a été renouvelé" :
1- OUEDRAOGO Gilbert de Bonne Espérance,
2- ZONGO Ouango Sylvain,
3- SAVADOGO Yacouba,
4- KABORE Paté,
5- BAMOGO Lallo dit Hamado,
6- YAGUIBOU Bouba,
7- LANKOANDE Folga Ildevert,
8- BELEM Sidiki,
9- OUEDRAOGO Boureima
- "Candidats sur les listes nationale et provinciales de la NAFA, avaient en tant qu’anciens députés du CDP, signé l’appel au Chef de l’Etat à convoquer un référendum en vue de la modification de l’article 37" :
1- OUEDRAOGO Rasmané,
2- MAIGA Issaka Boukary,
3- DICKO Mamoudou Hama,
4- DOUAMBA Benjamine,
5- OUATTARA Sita.
- "Candidat de la liste UPR de la province du Mouhoun"
1- Coulibaly Toussaint Abel
- "Candidat de la liste UBN de la province de l’Oudalan" :
1- Dicko Amadou Diemdioda
- "Candidat sur la liste NDT et ex-député CDP" :
1- DABILGOU Timbindi Vincent.
TOUS EXCLUS POUR LES LÉGISLATIVES EN ATTENDANT SAMEDI 29 AOUT POUR LA LISTE DES PRÉSIDENTIELLES OU FIGURERONT LES OFFICIERS DJIBRIL BASSOLE ET YACOUBA OUEDRAOGO NOTAMMENT

25 août, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207303024043958&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

dimanche 23 août 2015

LES PARTISANS DE L'ANCIEN RÉGIME MENACENT OUVERTEMENT LE PEUPLE ET LES AUTORITÉS DE LA TRANSITION ET INVITENT LEUR PARTISANS A RESTER MOBILISES EN ATTENDANT LES DÉCISIONS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

A travers une déclaration, le Groupe l’appel du 9 avril contre l’exclusion, anciennement front républicain, exige « la mise en œuvre ouverte et immédiate de l'arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO ». « Nous n'admettrons aucune invalidation d'une quelconque candidature fondée sur les disposions de l'article 135 du code électoral ».

"C'est pourquoi, vu les délais et le calendrier électoral actuel, nous exigeons la mise en œuvre ouverte et immédiate de l'arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO.

En d'autres termes nous n'admettrons aucune invalidation d'une quelconque candidature fondée sur les disposions de l'article 135 du code électoral adoptée le 7 Avril dernier, au mépris d'une décision de justice d'une juridiction supranationale intimant l'ordre à l'état burkinabé de lever tout obstacle à la libre participation de tout citoyen Burkinabé aux prochaines élections couplées.

Nous osons espérer que le chef de l'état tiendra parole et que l 'Etat burkinabé ne fera pas parjure de cet engagement pris par son premier magistrat. Le cas échéant, il assumera lui-même la responsabilité de toute situation engendrée par sa propre attitude devant Dieu, devant l 'Histoire et devant le Peuple burkinabè.

Au Conseil Constitutionnel investi par notre loi fondamentale pour résoudre les contentieux électoraux et faire respecter la Constitution et la Charte de la Transition, nous réitérons notre souhait de voir dire le droit en toute impartialité, équité transparence dans un esprit républicain.

Aussi nous mettons les juges constitutionnels en face de leur conscience et de leur responsabilité historique dans la préservation de l'unité nationale, la cohésion et la paix sociales ainsi que dans la sauvegarde de leur propre renommée.

Aucun motif politique fondé sur la sanction d'une opinion politique ne saurait être invoqué pour justifier une quelconque mise à l'écart d'un ou de plusieurs citoyens aux prochaines élections.

Nous appelons tous nos militants, nos sympathisants à rester vigilants et à se mobiliser dès à présent dans l'attente des résultats des délibérations du Conseil Constitutionnel pour la validation des candidatures électorales."

http://www.omegabf.net/index.php/societe/item/2118-le-groupe-de-l-appel-contre-l-exclusion-exige-la-mise-en-oeuvre-de-l-arret-de-la-cour-de-justice-de-la-cedeao


23 août, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207281234939244&set=a.10201565207842139.1073741834.1535855658&type=3

jeudi 20 août 2015

CONFLIT ENTRE LE CDP ET LA RTB

« Si le président du CDP est nostalgique des privilèges dont il a bénéficié pendant 27 ans, qu’il comprenne que cela n’est plus possible et qu’il doit se conformer aux règles de la république. On n’est pas venu pour aider quelqu’un à gagner ni empêcher quelqu’un de gagner ... Je n’ai pas vu passer les demandes de couvertures du CDP. C’est après que j’ai compris que c’est par téléphone qu’il demandait leur couverture et ça ce n’est pas normal ! »

Dr Marie Danielle Bougairé, directrice générale de la RTB

http://burkina24.com/2015/08/20/quand-la-rtb-dit-au-cdp-que-plus-rien-nest-comme-avant/


20 août, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207247999348375&set=a.10201565207842139.1073741834.1535855658&type=3

lundi 17 août 2015

UN CACIQUE DE L'ANCIEN RÉGIME MET EN GARDE CONTRE TOUTE EXCLUSION


Pour Réné Emile Kaboré du RSR « s’il y a une exclusion fondée sur l’article 37, le pays ne va pas dormir en paix ».
De son avis, l’exclusion pourrait survenir à partir de demain 18 août lorsque le conseil constitutionnel va trancher sur les recours pour l’exclusion des candidats ayant soutenu la modification de l'article 37.
Emile Kaboré promet une nouvelle insurrection au cas où lui et ses camarades tripatouilleurs seraient mis à l'écart de la course électorale.
http://226infos.net/?p=5890
Ce qui est sûr, en cas de trouble, Réné Emile Kaboré est d'office un sérieux suspect que la gendarmerie ne manquera pas d'interpeler s'il n'est pas d'ores et déjà gardé au frais pour ses propos propices à troubler la paix sociale.

17 août, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207224734326764&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

OPTIMISTE



Depuis l'insurrection populaire et l'avènement de la transition, un nouveau Burkina se reconfigure pratiquement sous nos yeux. Nous en sommes pour certains les acteurs et pour d'autres les témoins privilégiés.
En dépit des tentatives de restauration de l'ancien système, le changement est en marche et il est irréversible. Le changement sera réel à l'issue des élections du 11 octobre 2015 même si certains oiseaux de mauvais augure, apprentis tripatouilleurs, menacent d’empêcher les élections en cas d'exclusion.
La parole est libérée définitivement dans tous les sens du terme. Il y a de la liberté d'expression dans l'air, mais également des procès d'intention, de la diffamation et des affabulations grotesques.
Pour le temps qu'il lui reste, le gouvernement continuera d'être le souffre-douleur de certains et continuera d'être sollicité comme aucun autre gouvernement avant lui.
Le CNT, notre assemblée nationale de la transition n'a jamais été autant en phase avec les aspirations populaires malgré le couacs que la machine a connu à l'allumage et quelques erreurs d'aiguillage par la suite.
Jamais un conseil constitutionnel n'a été autant au centre de toutes les expectatives concernant la validation ou non de candidatures. Le droit sera dit et ceux qui doivent être exclus seront exclus. Et ils auront tout intérêt à prendre acte et à s'y conformer.
Le droit reprendra ainsi petit à petit ses droits et il n'est pas interdit d'espérer que très rapidement cela fera tâche d'huile au niveau de nos palais de justice qui demeurent encore des nids de corruption et des terreaux fertiles aux interprétation et application absurdes et partisanes de la loi.
Il est urgent de prendre à bras le corps le problème de la sécurité des personnes et des biens. On ne peut pas attendre le retour de l’ordre constitutionnel normal.
Il est faux de croire que la transition est entièrement responsable de la morosité actuelle de l'activité économique. L'économie burkinabè a commencé à être malmenée sous l'ère Compaoré depuis la crise militaire de 2011 et pendant les velléités de mise en place du sénat et de modification de l'article 37.
L'UEMOA est présentement prise en otage par un petit commis de l'impérialisme qui tyrannise ses collaborateurs et ce n'est certainement pas dans ce contexte que nous pourrions porter le combat pour une réelle souveraineté monétaire qui est plus que jamais d'actualité. Un ministre togolais vient de se faire débarquer du gouvernement pour avoir assené ses vérités sur le francs CFA, un instrument post colonial de monitoring de nos économies.
La résistance pourrait partir de Ouaga comme est parti le vent nouveau de mise en échec des projets de règnes présidentiels interminables.
Mais sur le long chemin pour la libération politique et économique complète de l'Afrique, il y a la bataille décisive à remporter sur l'aliénation mentale des masses africaines.
Le futur président burkinabè doit incarner cette rupture, ce courage politique et doit être engagé à défendre pleinement l'héritage idéologique des insurgés du 30 et du 31 octobre 2014 qui dépasse nos simples considérations nationales.
Qui qu'il soit, nous serons toujours là, présents, pour le lui rappeler constamment.

17 août, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10207222193663249:0

vendredi 14 août 2015

LE MONDE A L'ENVERS : LE CDP DOUTE DE LA CRÉDIBILITÉ DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL, DÉNONCE UN COUP D’ÉTAT CONSTITUTIONNEL EN PRÉPARATION ET MENACE D’EMPÊCHER LES ÉLECTIONS EN CAS D'EXCLUSION



Eddie affirme qu'il « faut arrêter les choses maintenant avant que ça ne soit trop tard ».
Le CDP a animé une conférence de presse dans la soirée du 13 aout 2015 suite au recours introduit par une coalition d'OSC contre les candidatures de sept militants du parti dont le président Eddie Komboigo lui-même.
« le CDP ne saurait rester permanemment dans cette position de légitimation du coup d’Etat constitutionnel en préparation. mascarade électorale qui se prépare ».
Les élections doivent être inclusives, dans le cas contraire, elles n’auront pas lieu. « S’il n’y a pas d’inclusion, il n’y a pas d’élections. Ceux qui dans leurs rêves ont vu des élections dans l’exclusion, nous leur dirons le contraire ».
« pour qui roule le conseil constitutionnel ? Est-il là pour le droit ou pour la réalisation d’une prédiction ? »,
En tout cas, le CDP, dira son président, n’acceptera l’exclusion d’aucun compatriote quel que soit le motif ou son bord politique des prochaines échéances électorales.
Eddie Komboigo reste convaincu qu’il sera non seulement élu député, mais sera le prochain président du Faso. « Qui va me refuser d’être candidat ? Qui ? »
http://www.lefaso.net/spip.php?article66364

14 août, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207200520521434&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

mercredi 12 août 2015

BANALISATION DE LA VIE HUMAINE

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Une femme de 33 ans, habitant à Diabo (une cinquantaine de km de Fada), mariée, mère de 5 enfants est tombée enceinte et a accouché dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 août alors que son mari est à l'aventure au Gabon depuis 2010.
Elle a jeté le nouveau né dans un puits après l'avoir mis dans un sac vide de riz.
Heureusement, un vieux parti attacher son âne à coté de ce puits a entendu les cris du bébé ....
Lire la suite dans l'édition N° 7976 du quotidien Sidwaya du 12 août 2015 à la page 4.

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Vous vous souvenez de feu Sidiki Diarra, ancien entraineur des étalons et du racing club de Bobo? Sachez que la pluie diluvienne du lundi 10 août à Bobo a emporté un garçonnet qui se trouve être le petit fils du technicien sportif défunt.
C'est aux environ de 17H que le garçonnet et une fillette sont tombés dans un caniveau. Seul le corps du garçonnet a été retrouvé le lendemain.
A lire également dans l'édition N° 7976 du quotidien Sidwaya.
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Tous ces événements malheureux sont à mettre à l'actif des comportements humains. La fatalité n'explique pas tout.
Il faut que nous nous remettions en cause pour éviter que des innocents payent le prix de notre démission individuelle et collective.
On ne peut plus continuer à banaliser la vie humaine.

12 août, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207187525556568&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3
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UNE AUTRE CRIMINELLE EN PUISSANCE
Le carton pulvérisé que vous voyez sur l'image contient un bébé écrasé par un poids lourd en plein rond point de la Patte d'Oie.
Ce carton a été abandonné là, hier mercredi 12 août 2015, aux environs de 18h30 par une inconnue qui a ensuite disparue dans la nature.

Source : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1055740184449828&set=pcb.1055747387782441&type=1&theater

13 août, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207194441409460&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

mardi 11 août 2015

NOUS IRONS AUX URNES DANS 2 MOIS, LE 11 OCTOBRE 2015


La transition tire vers sa fin.
Elle aura été porteuse d’espoir ou haïe.
En tout état de cause, elle a été troublée pour l’empêcher d’aboutir, trahie par des légions d’opportunistes, instrumentalisée par des pseudo-insurgés, dénoncée pour ses errements, accusée pour son incapacité à redonner confiance en la justice.
Elle a déçu en raison des limites objectives des hommes et femmes au sein des organes de la transition qui l’ont animée. L’argent et les privilèges ont été trop mis en avant. Le don de soi et l’humilité n’ont pas été assez promus.
On en sortira sans justice pour les martyrs, sans nouvelle constitution, sans une armée républicaine unitaire, sans héros à proclamer autres que le peuple insurgé ...
On en sortira avec un sentiment de désillusion eu égard aux attentes légitimes. Avec l’impression d’avoir tourné vainement en rond comme un fauve en cage. Avec un goût amer d’inachevé.
On a des politiciens anciennement pyromanes qui reviennent au-devant de la scène et qui nous somment de nous taire.
On a un haut commandement de l’armée laxiste et embourgeoisé.
Un premier ministre muselé par le RSP.
Un ministère des finances sur la sellette.
Un ministère de l’énergie amorphe.
Un ministère de la Justice amnésique.
On a révisé un code électoral que l’on n’applique pas.
On aura les élections les plus chères de toute l’histoire. Les plus ouvertes aussi avec un ramassis de politiciens peu recommandables, puisqu'il est désormais interdit d'exclure.
Mais on aura des élections.
C’est triste à dire mais c'est tout ce qui compte à présent.

11 août, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10207175047884634?pnref=story

dimanche 9 août 2015

LA PROVOCATION CONTINUE : GILBERT NOEL OUEDRAOGO VEUT ETRE PRÉSIDENT DU FASO



En dépit de son soutien éhonté et tarifé à la modification de l'article 37, oubliant qu'il a fait la tournée de tout ce qui compte comme notabilité pour 《demander pardon》, le principal allié politique de Blaise Compaoré avant l'insurrection s'entête à vouloir jouer les premiers rôles dans la gestion de la chose publique.
Malgré sa mise en accusation devant la haute cour de justice et après avoir pris la tête de la liste nationale de son parti pour les législatives, il vient d'être investi comme candidat à la présidentielle du 11 octobre prochain.
Pendant combien de temps, ces types de politiciens, qui ne font pas la promotion de l'alternance, vont-ils exclure les militants fidèles de leurs partis en s'inscrustant toujours et encore après avoir pris la succession de leurs parents?
Pourquoi ne veulent-ils pas laisser la place à d'autres?
La politique est-elle un business familial?

9 août, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207161911876242&set=a.10201565207842139.1073741834.1535855658&type=3